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Climat d'antan : Le changement d'heure en 1892

Préambule

Dans le cadre de notre rubrique « Le climat d'antan », nous allons réanalyser en détail des épisodes météorologiques anciens et remarquables, en essayant d'expliquer en détail les causes et conséquences de ces épisodes, à raison d'une analyse par mois.

Cinquième volet de la série : le changement d’heure en 1892.

Ici, on ne parle pas de climatologie proprement dite, mais d’un élément très important malgré tout si l’on veut interpréter correctement les données anciennes.


Introduction

Ce dimanche 26 octobre 2025 à 3 heures, on repasse à l’heure d’hiver, ce qui signifie qu’on recule nos horloges d’une heure. Cette alternance d’heure d’hiver et d’heure d’été a été instaurée en Belgique en 1977. Mais l’heure d’été a déjà existé au cours de périodes antérieures. Elle a été instaurée pour la première fois pendant la guerre 1914-1918 lors de l’occupation allemande et concernait les territoires effectivement occupés au gré des variations du front de l’Yser.

Cette habitude de l’heure d’été persiste ensuite pendant tout l’entre-deux-guerres, avec une heure d’hiver qui correspond à l’heure UTC et une heure d’été qui correspond à UTC+1.

L’heure d’été est conservée lors de l’occupation allemande de la deuxième guerre mondiale, mais on passe à l’heure allemande, c’est-à-dire UTC+1 en hiver et UTC+2 en été.

Après 1946, l’heure d’été est abandonnée et notre heure reste celle d’UTC+1 toute l’année. Puis, comme déjà mentionné, l’heure d’été est à nouveau instaurée en 1977 avec UTC+1 en hiver et UTC+2 en été.

Le changement d’heure en mai 1892, par contre, est d’une tout autre nature.

Les « montres molles » de Salvador Dali (1931).


Le changement d’heure en mai 1892

Le saviez-vous, qu’avant 1892, chaque ville et village avait sa propre heure en Belgique ? Eh oui, Liège n’était pas à la même heure que Bruxelles. Quand il était midi à Bruxelles, il était déjà 12h05 à Liège. Et 12h06 à Verviers ! À Tournai par contre, il n’était encore que 11h56, et à Furnes, 11h53.

L’heure, en effet, était déterminée à partir du midi solaire, c’est-à-dire le moment du jour où le soleil se trouve le plus haut dans le ciel, et orienté plein sud. C’est ainsi qu’on a commencé à construire des cadrans solaires. Il en existe de plusieurs types, mais prenons ici comme exemple un cadran horizontal, muni d’un bâton oblique qu’on appelle « style » ou « gnomon ».

L’oblicité de ce bâton correspond à la latitude du lieu. En d’autres termes, ce bâton doit être parallèle à l’axe de la terre. Ainsi son ombre projetée correspond à l’heure de la journée, peu importe la hauteur du soleil au-dessus de l’horizon. Il suffit alors de tracer, à même la surface horizontale, des lignes horaires convergeant vers le bâton (gnomon) et dont les angles sont de 15° pour correspondre aux différentes heures.

Cadran solaire du château de Brodick (source : Wikipédia ; photo : Adam Sommerville)

Cependant, lorsqu’on inventa les horloges mécaniques, on avait beau mettre toute la précision possible tant dans les horloges mécaniques que dans les cadrans solaires, les deux ne correspondaient (presque) jamais exactement. Il y avait toujours une petite différence qui, dans les cas extrêmes, pouvait même dépasser le quart d’heure. Pourquoi ?
C’est la faute à l’astronomie ! Il faut savoir, en effet, qu’il n’est pas tout à fait exact de dire qu’un jour dure 24 heures. Non. Un jour dure en moyenne 24 heures. Les jours les moins longs durent 23 h 59 min 38 s, les plus longs, 24 h 00 min 30 s.

Mais c’est quoi exactement, un jour. Le « jour » que nous utilisons est basé sur le « jour solaire », c’est-à-dire l’intervalle de temps séparant deux passages du Soleil sur le méridien, en raison de la rotation de la Terre. Plus simplement exprimé, c’est le temps qui s’écoule entre deux moments où le soleil se trouve le plus haut au-dessus de l’horizon. Et comme la Terre, en même temps, tourne aussi autour du soleil, il faut un peu plus qu’une rotation complète de la Terre pour que le Soleil repasse sur le même méridien. Cette rotation complète de la Terre correspond, elle, au « jour sidéral », qui est de 23 h 56 min 4 s. En d’autres termes, pour un observateur au sol, le soleil met 3 min 56 s de plus pour repasser sur le méridien que le temps de rotation de la Terre. En moyenne !

Et c’est là que cela devient compliqué. Car l’orbite de la Terre autour du Soleil n’est pas circulaire, mais elliptique. Et pour corser encore un peu plus les choses, le Soleil n’occupe pas le centre de cette ellipse, mais l’un de ses deux foyers.

Inspiré du schéma de Webastro – La communauté de l’astronomie

Cela signifie que la vitesse orbitale de la Terre accélère ou décélère en fonction de sa position sur l’orbite (vitesse maximale : 30,29 km/s au périhélie ; vitesse minimale : 29,29 km/s à l’aphélie). Sur la durée du jour, cela a un double effet (vitesse et distance variables), qui se traduit par un maximum principal et un maximum secondaire, ainsi que par un minimum principal et un minimum secondaire.

Il faut noter que de nos jours, la Terre est la plus proche du soleil (périhélie) entre le 2 et le 5 janvier (le 4 janvier en 2025), et la plus éloignée du soleil (aphélie) entre le 3 et le 5 juillet (le 3 juillet en 2025). Mais il n’en a pas toujours été ainsi. La Terre tourne autour de son axe comme une toupie et dans quelques 13.000 ans, le périhélie se situera au début de juillet et l’aphélie, au début de janvier. Et une nouvelle fois quelques 13.000 ans plus tard, la situation redeviendra ce qu’elle est de nos jours. C’est ce qu’on appelle la précession des équinoxes.

C’est autour de l’aphélie et du périhélie (donc près des solstices, de nos jours) que les jours solaires sont les plus longs et c’est près des équinoxes qu’ils sont les plus courts. Lors de la période autour du périhélie, le jour solaire dure 24 h 00 min 30 s (maximum principal). Lors de la période autour de l’aphélie, le jour solaire dure 24 h 00 min 13 s (maximum secondaire). Lors de l’équinoxe d’automne (hémisphère nord), le jour solaire dure 23 h 59 min 38 s (minimum principal) et lors de l’équinoxe du printemps, le jour solaire dure 23 h 59 min 42 s (minimum secondaire).

Ces variations dans la longueur du jour font que le midi solaire avance tous les jours un peu plus, puis se stabilise quelques jours, puis retarde de la même manière. Là aussi, nous avons un maximum principal et un maximum secondaire, ainsi qu’un minimum principal et un minimum secondaire. Le midi solaire se produit le plus tard dans la journée vers le 11 février (14 minutes de plus) et le plus tôt vers le 2 novembre (17 minutes de moins). Vers le 25 juillet, on observe un maximum secondaire (6 minutes de plus), et vers le 13 mai, un minimum secondaire (3 minutes de moins).

Pour bien visualiser cette variation quelque peu complexe, voici un graphique qui retrace cette variation sur la durée d’un an.

Inspiré du graphique de l’Académie de Bordeaux

On comprend donc aisément pourquoi, bien vite, l’on se soit orienté vers un midi solaire moyen pour déterminer l’heure. Mais à l’époque, on le recalculait pour chaque localité, en fonction de sa longitude, et la Belgique n’échappait bien sûr pas à la règle. Ci-dessous, le décalage par rapport à l’heure de Bruxelles, calculée en demi-minutes pour chaque localité.

Lorsque le village où l’on habitait (ou séjournait) n’était pas repris dans la liste, on se référait à la localité la plus proche de la liste, et on partait du principe qu’on pouvait ajouter 1 minute par 15 kilomètres à l’est, et retrancher 1 minute par 15 kilomètres à l’ouest. Cela permettait notamment au voyageur de régler sa montre de façon précise en fonction de l’endroit où il se trouvait.

Avec l’avènement du chemin de fer, cela devenait cependant un véritable casse-tête chinois pour organiser les horaires de train. Ce n’est donc pas étonnant que les administrations des chemins de fer aient été les premières à imaginer une heure officielle et unifiée pour tout un pays. En 1889, certains pays avaient déjà une heure nationale, le plus souvent encore déterminée par l’heure de la capitale du pays en question. En Italie, toutes les horloges étaient réglées sur l’heure de Rome, et en Suisse sur celle de Berne. Dans l’Empire austro-hongrois, il existait deux heures nationales : celle de Prague pour les provinces occidentales et celle de Budapest pour les provinces orientale. En Allemagne, cela se passait à un niveau plus régional : toute la Bavière avait adopté l’heure de Munich ; la Bade, l’heure de Karlsruhe et le Wurtemberg, l’heure de Stuttgart. C’était déjà un progrès par rapport à l’extrême morcellement horaire de la Belgique.

En France, l’heure locale a régné jusqu’en 1891. Chaque ville avait donc sa propre heure, tout comme en Belgique. Puis la loi du 14 mars 1891 y a instauré l’heure de Paris pour toute la France.
En 1892, la Belgique est même allée un pas plus loin. Il ne s’agissait plus d’établir une heure nationale, qui aurait sans doute été celle de Bruxelles, mais d’établir l’heure universelle, basée sur le méridien de Greenwich. Le système américain des « fuseaux horaires » était déjà connu chez nous et il est apparu que la Belgique appartenait au même « fuseau horaire » que Greenwich (et que toute l’Angleterre). Et il est vrai que le décalage n’était pas trop important : 10 min 30 s pour Furnes, 17 min 30 s pour Bruxelles et 24 min 00 s pour Stavelot. Par la suite, ces fuseaux horaires ont été adaptés, souvent un peu, parfois profondément, pour s’aligner sur les frontières nationales des différents pays.

Les fuseaux horaires de nos jours (source : Observatoire Royal de Belgique)

Le 1er mai 1892, ce fut chose faite. La loi du 28 avril 1892 « portant que l’heure légale en Belgique est l’heure en temps moyen de Greenwich » est entrée en vigueur et toutes les horloges officielles de la Belgique ont été réglées sur l’heure de Greenwich. L’heure de Bruxelles (sur laquelle était déjà basée l’heure du chemin de fer) recula de très exactement 17 minutes et 29 secondes.

11 mois plus tard, l’Allemagne unifia à son tour son heure, mais en se basant sur l’heure de l’Europe centrale, un autre fuseau horaire, qui a une heure d’avance sur celui de Greenwich. La Suisse et l’Italie suivirent, mais pas la France, qui garda son heure de Paris. Il y avait donc une différence de 9 minutes entre l’heure française et l’heure belge.

Les Pays-Bas ont également adopté l’heure de Greenwich en 1892 (le 1er juin), mais sont revenus à l’heure d’Amsterdam en 1909.

Crédit photo : Robert Vilmos

Quelle influence sur les observations météorologiques ? Dans un premier temps, minime en Belgique car il ne s’agissait que de quelques minutes. Mais nous allons voir que des changements d’heure bien plus importants allaient suivre dans les décennies à venir.


L’évolution de l’heure en Belgique de 1892 à maintenant

De 1892 à 1914, plus aucun changement n’allait intervenir. Mais dès le début de la 1re guerre mondiale et l’occupation, par les Allemands, de la majeure partie du pays, la Belgique est passée à l’heure allemande (heure de l’Europe centrale), c’est-à-dire UTC+1. Le 1er mai 1916, une heure d’été a été adoptée en Allemagne et nous a été imposée, si bien que nos horloges, d’un coup, indiquèrent l’heure UTC+2.

Le front de l’Yser, qui n’avait pas trop bougé depuis l’automne 1914, laissait une petite partie de notre territoire libre. Ainsi, Furnes, Nieuport, Coxyde et La Panne avaient conservé leur heure UTC, telle que définie en 1892. Il y avait donc une différence de… 2 heures entre Nieuport et Middelkerke durant l’été 1916 et les deux suivants.

Après la 1re guerre mondiale, on revint à l’heure UTC mais on conserva l’heure d’été. Nous avions donc UTC en hiver et UTC+1 en été. Les dates du changement d’heure étaient par contre très variables. En 1920 par exemple, on passa déjà à l’heure d’été le 14 février pour ne revenir à l’heure d’hiver que le 23 octobre. En 1923 par contre, on attendit jusqu’au 21 avril pour passer à l’heure d’été, et on revint à l’heure d’hiver le 6 octobre.

La gare du Nord de Bruxelles en 1923 (carte postale)

En 1940, on passa à l’heure d’été dès le 25 février, puis, le 20 mai, on passa à l’heure d’été allemande. En d’autres termes, on passa de UTC+1 à UTC+2. Cette situation perdura pendant toute l’occupation allemande, et même au-delà, jusqu’à 1946 inclus.

Par la suite, on abandonna l’heure d’été, mais on resta sur l’heure d’hiver… allemande, c’est-à-dire UTC+1.

L’heure d’été fut réinstaurée en 1977 (UTC+1 en hiver, UTC+2 en été). De 1977 à 1980, on changeait d’heure le premier dimanche d’avril, puis le dernier dimanche de septembre. De 1981 à 1995, on changeait d’heure le dernier dimanche de mars et le dernier dimanche de septembre. Enfin, de 1996 à maintenant, on change d’heure le dernier dimanche de mars, puis le dernier dimanche d’octobre.

Crédit photo : Robert Vilmos


Comment interpréter les données météorologiques anciennes ?

Il faut surtout faire attention lorsque les heures sont exprimées en temps local. Car le temps local, par le passé, peut être fort différent de celui d’aujourd’hui. Par exemple le 23 août 1895, des températures de 24°C ont été observées à 8 heures du matin sur l’est du pays. De telles températures sont rares à 8 heures du matin et même encore aujourd’hui, elles ne sont que rarement atteinte. Mais si l’on regarde de plus près, les 8 heures du matin de l’époque, en été, correspondaient à 10 heures du matin actuellement. Et 24°C à 10 heures du matin, c’est bien moins exceptionnel !
De même pour les orages. Un orage à 8 heures du matin (temps local actuel) est souvent encore un orage de type multicellulaire (MCS) nocturne, toujours pas résorbé, alors qu’un orage à 10 heures résulte plus souvent d’une convection précoce au départ du sol, qui a tout juste encore eu le temps de se mettre en place avant le passage d’un front. Si l’erreur dans la réanalyse a posteriori est juste liée à une mauvaise interprétation de l’heure, c’est vraiment dommage !
Pour les stations maritimes, des erreurs au niveau de l’heure peuvent aussi mener à des erreurs dans l’étude du fonctionnement de la brise de mer. Et de façon générale, des appréciations erronées pourraient intervenir dans l’étude des brouillards, des inversions et d’un tas d’autres choses. Faire attention à l’heure, en climatologie, est aussi important que faire attention aux paramètres climatologiques proprement dits.

Ci-dessous, un exemple de données de l’Observatoire Royal, datant de 1884.

Pour pouvoir rendre comparables ces données anciennes avec celles d’aujourd’hui, il faut homogénéiser ces données, ce qui veut dire qu’il faut les rendre identiques à ce qu’elles auraient été avec l’instrumentation d’aujourd’hui, d’une part, et avec les heures d’aujourd’hui, d’autre part. D’une façon générale, il faut retrancher 43 minutes pour les observations hivernale (heure d’hiver de nos jours), et 1 heure 43 minutes pour les observations estivales (heure d’été de nos jours).


Conclusion

La mesure du temps, c’est quelque chose d’artificiel, créé par l’homme. Car dans la nature, rien ne correspond aux unités mathématiques que nous avons inventées. Ne fût-ce que l’année. Cela aurait été trop facile que l’année ait 365 jours tout ronds. Les Romains, à l’origine, n’avaient même compté que 355 jours. Cela décalait, bien sûr, de 2 à 3 jours par rapport au calendrier lunaire, et même d’un peu plus de 10 jours par rapport au calendrier solaire. Alors on « bricolait », ajoutant une fois tous les 2 ans un mois surnuméraire, pour corriger le calendrier un tant soit peu par rapport aux saisons.
Jules César, qui entre autres choses était en charge du calendrier aussi, avait quant à lui tout compris. Il a compris notamment que l’année avait un peu plus de 365 jours, donc 365 jours et un quart. Bravo ! Son système fonctionna un bon nombre d’années, on n’était plus en décalage. Mais cela ne fonctionna pas pendant des siècles. Au 16e siècle, le printemps avait déjà une avance de 11 jours, tout comme les autres saisons. Aïe ! Il y avait un problème !

En fait, l’année n’a pas non plus 365,25 jours, cela aurait été trop beau. Non ! L’année a une durée de 365,2425 jours. Et encore… Ce n’est qu’une moyenne.

En 1582, à force de savants calculs, le pape Grégoire XIII, aidés par des mathématiciens et des astronomes jésuites, conçut un calendrier qui se devait d’être exact. En fait, il supprima certaines années bissextiles pour ramener la durée de l’année de 365,25 jours à un peu moins de 365,25 jours. Du coup, les années 1700, 1800 et 1900 n’étaient plus bissextiles alors qu’elles auraient dû l’être. Mais 2000 resta bissextile, tout comme allait l’être 2400, mais pas 2100, ni 2200, ni 2300. Et on y était ! Enfin presque ! Ce merveilleux calendrier ne décalait plus que de 3 jours environ par 10.000 ans. On pouvait donc vivre avec, comme on dit. En attendant, on était passé d’un coup du 4 octobre 1582 au 15 octobre 1582, pour corriger d’un coup le décalage accumulé par l’ancien calendrier.

Et comme expliqué, cela n’était toujours pas absolument exact. Pas plus que le jour, qui n’a jamais été absolument exact. Le mois, lui, était inspiré de la lunaison au départ, mais s’en est écarté pour devenir parfaitement arbitraire (une fois 31 jours, puis 30 jours, puis à nouveau 31 jours, et même 28 (ou 29) jours pour février !) Ben oui, l’homme a toujours été arbitraire dans son raisonnement. Mais il a souvent réussi à s’approcher de la réalité. Suffisamment tout au moins pour l’utilité quotidien. Comme par exemple pour le calendrier et les horloges…

Crédit photo : Robert Vilmos


Sources

- « La nouvelle heure officielle, instructions pour les observateurs », François Folie (ORB, 1892)
- « L’unification des heures », Haraucourt (Manuel général de l’instruction primaire, 1894)
- « Quand Middelkerke n’était pas à la même heure que Nieuport… », J.-F. Lauwens (Le Soir, 2014)
- « Les dates de changements d’heure en Belgique » (Observatoire Royal de Belgique, 2021)
- Anciens journaux disponibles sur KBR BelgicaPress
- Tomaselli Collection

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